Le citron vert pressé, au levé, à jeun,
saisit la langue.
Les lettres se forment, L’acide à pleine bouche, l’amer bonjour de l’être,
s’avère acide, lettre après lettre.
Le citron vert pressé, au levé, à jeun,
saisit la langue.
Les lettres se forment, L’acide à pleine bouche, l’amer bonjour de l’être,
s’avère acide, lettre après lettre.
Juste un café…
Prendre un café après cette nuit grasse,
ce matin acide,
toucher de la langue,
une douceur amère noire, et grasse.
Puis j’irai acheter le billet de train pour Paris…
Ici, la mémoire glisse et s’efface sous les traces de pas.
Le sable est là, glissant chaud sous les pieds nus.
Aux voyages succèdent un voyage
Les mers sont des ruisseaux
les hommes les enjambent,
laissant sur la plage leurs empreintes apratides,
en tous sens, pareilles.
J’ai l’impression que nous jouons tous autour d’une même flaque
la méditerranée.
Arrêt à Marseille. Je descendrai du train pour vivre ici.
Notre prochaine rencontre : Julien C. Blaine & Christian J. Poitevin
Vous avez une minute ?
C’est toujours comme cela que les choses commencent.
Un simple moment suspendu.
les yeux cherchent sans cible précise, sans désir de trouver
ce qu’ils semblent chercher.
Ils ne cherchent pas. Ou seulement pour combler l’absence
de l’attente.